LA VOLUPTÉ, JEU DE BALANCE
Libres propos de Georges Marbeck avec Malcolm de Chazal, de l’Océan Indien.*
LA VOLUPTÉ,
JEU DE BALANCE
Libres propos de Georges Marbeck
avec Malcolm de Chazal, de l’Océan Indien.*
Water-Photograhy by Shelomo Sadak.
“La volupté fait pour un temps de notre corps tout entier un chaos, mettant en nous cette sensation confuse que doit éprouver l’enfant qui naît”.
“La volupté fait pour un temps de notre corps tout entier un chaos, mettant en nous cette sensation confuse que doit éprouver l’enfant qui naît”.
De passage pour quelques jours sur l’île de la Réunion, je décide d’aller prendre du bon temps à la Souris Chaude, la seule plage dite naturiste de ce département d’outre-mer. J’avais découvert ce lieu avec bonheur lors d’un précédent séjour il y a une dizaine d’années. On me dit que par un retour d’ordre moral d’un autre âge, les autorités locales veulent interdire la nudité intégrale sur ce site et que la police y fait parfois des descentes. Je prends tout de même le parti d’y aller. Arrivé sur place, je vois quelques baigneurs dans le plus simple appareil. Je m’installe sur le sable d’une petite crique et, nu comme au paradis, je vais m’ébrouer dans l’océan. C’est alors que je vois aborder la chaloupe d’un voilier au pavillon de l’île Maurice. Aidé par deux rameurs, un étonnant personnage en descend. Il est en costume cravate, coiffé d’un chapeau de feutre. Il va s’asseoir à l’ombre d’un arbuste, sort de sa poche un petit cahier, un stylo, et se met à écrire. Cette silhouette me rappelle quelqu’un. Sorti de l’eau, je reste un long moment à me prélasser dans la douceur du soleil matinal. Assis face à l’horizon, l’homme en costume est toujours là, le stylo à la main, tantôt rêveur, tantôt en train d’écrire. Son nom me revient à l’esprit comme une révélation. C’est bien lui, Malcolm de Chazal, le penseur poète mauricien de langue française, vu comme un génie par André Breton au temps des surréalistes. Je décide d’aller discrètement le saluer. Il m’accueille avec courtoisie, pose son stylo, et une agréable conversation s’engage.
____
Georges Marbeck: Ah! l’écriture, quand elle vous tient…
Malcolm de Chazal: J’ai commencé tout d’abord pour m’amuser à écrire sur des questions économiques. Puis il y eut une cassure. Je me trouvais à un bal à Rose-Hill, faisant la cour à la femme d’un directeur de banque. Mais j’étais moi-même poursuivi par une jeune fille. Celle-ci voyait mon jeu. À la fin du bal, le champagne fut servi. Je dis simplement ceci: “Le mariage est une loterie”… Lorsque je suis revenu chez moi, un peu saoul, je consignai cette pensée dans un petit carnet rouge. Cette réflexion fut la naissance de nombreuses autres pensées qui furent publiées en plusieurs volumes.
Georges Marbeck: Ici, c’est le nu qui vous inspire.
Malcolm de Chazal: Le Nu dans l’absolu est le Plein et le Creux absolus dans l’absolue perfection de l’emboîtement, ne laissant un vide psychique nulle part... Se régénérer, c’est “s’anuder” de plus en plus afin de ressembler de plus en plus à notre Créateur... La peau est la main courante du plaisir, dont chaque pore est un échelon de l’escalier en volutes des voluptés... Les seins sont un diminutif de la hanche; la bouche est un sexe au ralenti; les bras sont des cuisses en plus petit... et ainsi indéfiniment du corps humain. Le corps humain est une succession infinie de sandwichs charnels, vus sous une infinité de faces.
Devant nous, un couple nu, allongé sur le sable. Tous les deux sont de sang mêlé, elle à l’indienne, lui à l’africaine. Ils s’enlacent, et s’embrassent voluptueusement. Nous les caressons du regard.
Georges Marbeck: Le Créateur est passé par là.
Malcolm de Chazal: Le baiser finit en pointe d’aiguille, et la volupté en éventail. Le baiser est une flèche, la volupté est un jet d’eau… le baiser est un jeu de bascule, et la volupté est un jeu de balance, le premier nous donnant le vertige en hauteur, et le second nous le donnant dans tous les sens. La volupté est partout dans le corps, en même temps, et nulle part à la fois, comme la matière est dans le fini tout comme dans l’éternité…
Georges Marbeck: Oui, parlons de la volupté. Par les temps qui courent, on ne parle que du sexe, comme on parle du foot, en termes de performance, de course au pied.
Malcolm de Chazal: La volupté met le corps en court-circuit. Dans la volupté, on sent ses orteils dans la tête, sa propre bouche un peu partout dans le corps, les genoux à la place des épaules, et les épaules dans les cuisses, les bras ayant entre-temps passé tout entiers dans le torse; et l’on chercherait vainement la place des reins: comme un bateau sans gouvernail, ils naviguent un peu partout dans le corps. Par le prodigieux déplacement de nos facultés sensorielles, que suscite la volupté – ce tremblement de terre charnel qui enchevêtre nos nerfs, prive nos sens de boussole, et nous ôte notre nord véritable – par ce déplacement de nos facultés sensorielles, la volupté fait pour un temps de notre corps tout entier un chaos, mettant en nous cette sensation confuse que doit éprouver l’enfant qui naît... la volupté, c’est tous nos sens en faisceau autour de la tige du temps... Suprême forme de plaisir.
Georges Marbeck: On nous attribue cinq sens. N’y en a-t-il pas un sixième que révèle justement la volupté?
Malcolm de Chazal: Dans la volupté, les cinq sens descendent dans le corps, laissant le sixième sens seul garder l’esprit. Si tout homme ne possédait pas à un certain point un sixième sens, le cerf-volant de l’esprit briserait ses amarres dans la volupté, l’esprit s’arracherait de terre et l’homme mourrait dans le spasme.
Georges Marbeck: Il y a là comme un effet de l’énergie cosmique.
Malcolm de Chazal: La volupté est le seul moment où l’âme se retourne dans le corps pour contempler le corps en face, et lui insuffler dans un regard ces éléments de joie universelle sans quoi la volupté ne serait rien... ce “retournement” de l’âme dans le corps psychique qui mettra le corps physique en délire, de ce retournement, la volupté puise toute son essence – frôlements de deux corps mêlés en nous, d’où gicle la caresse.
Georges Marbeck: Il y a de quoi nous donner le vertige.
Malcolm de Chazal: Normalement, l’homme se sent propriétaire de son cerveau, locataire de son corps, et sous-locataire de sa face... La volupté bouscule toutes les lois de vie. Dans la volupté, notre esprit ne nous appartient plus, nous “possédons” notre corps à plein et notre visage n’est “plus”, s’étant volatilisé dans le ciel de l’âme... Après la volupté, quand l’homme revient à lui, le premier “fait” post-volupté sera pour lui de retrouver sa face. La volupté est une syncope de la tête, et une totale “vie” du corps – comme une mort-naissance couplée dans l’absolu.
Georges Marbeck: En fait c’est un transport en apesanteur qui nous arrache à la gravité, à la lourdeur terre à terre du quotidien.
Malcolm de Chazal: La volupté est une sensation de volume d’où est absente la notion de poids, comme le couteau de la balance dont la pointe acérée porte tout le poids du balancier, mais dont l’effet de levier des deux côtés des bras est si grand, que le couteau sentira toujours un effet de volume et non son point de poids, comme s’il portait deux ballons au bout de ses deux bras inexistants, ou tel l’équilibriste, oubliant le poids de son corps par la magie de ses mouvements, se sentira par moments tel un volume “balançant” deux autres volumes d’“égale force” au bout de ses deux bras aériens; et telle aussi la planète, tellement balancée dans l’espace, qu’elle ignore tout de son poids, et ne se voit que tel un volume flottant dans l’éther. Et tel enfin l’Univers tout entier ne pèse rien dans la main de Dieu.
Georges Marbeck: Que nous soyons homme ou femme, c’est la même échappée sidérale.
Malcolm de Chazal: La femme dans la volupté éprouve une sensation de chute, et l’homme y éprouve une sensation de monté… “Danse de corde” spirituelle: l’âme de l’un avançant sur le corps de l’autre, comme sur une corde tendue au-dessus du vide de son propre corps dilué, avec le temps pour balancier… Nous croyons posséder une femme, tandis que nous sommes possédés par la volupté, ce coup de foudre spirituel traversant notre électrode de vie – la femme n’étant ici que le côté “terre” de cette “électrocution” charnelle.
Georges Marbeck: Rien à voir dans le vibrato extatique de l’absolu plaisir avec le sexe tel qu’on le montre.
Malcolm de Chazal: L’instinct de volupté est vierge, même si le sexe ne l’est pas, parce que la volupté toujours repart à neuf, même chez les plus basses prostituées. Dans le tréfonds du sexe réside l’impollué, parce que la volupté est le plus haut et le plus parfait des dons de Dieu.
À ce moment, un bruit nous fait sursauter: la sirène d’un fourgon de police que l’on voit apparaître en haut du chemin. Les quelques baigneurs présents se précipitent sur leur maillot. Malcolm de Chazal reste seul, rêveur, sous son arbuste.
De passage pour quelques jours sur l’île de la Réunion, je décide d’aller prendre du bon temps à la Souris Chaude, la seule plage dite naturiste de ce département d’outre-mer. J’avais découvert ce lieu avec bonheur lors d’un précédent séjour il y a une dizaine d’années. On me dit que par un retour d’ordre moral d’un autre âge, les autorités locales veulent interdire la nudité intégrale sur ce site et que la police y fait parfois des descentes. Je prends tout de même le parti d’y aller. Arrivé sur place, je vois quelques baigneurs dans le plus simple appareil. Je m’installe sur le sable d’une petite crique et, nu comme au paradis, je vais m’ébrouer dans l’océan. C’est alors que je vois aborder la chaloupe d’un voilier au pavillon de l’île Maurice. Aidé par deux rameurs, un étonnant personnage en descend. Il est en costume cravate, coiffé d’un chapeau de feutre. Il va s’asseoir à l’ombre d’un arbuste, sort de sa poche un petit cahier, un stylo, et se met à écrire. Cette silhouette me rappelle quelqu’un. Sorti de l’eau, je reste un long moment à me prélasser dans la douceur du soleil matinal. Assis face à l’horizon, l’homme en costume est toujours là, le stylo à la main, tantôt rêveur, tantôt en train d’écrire. Son nom me revient à l’esprit comme une révélation. C’est bien lui, Malcolm de Chazal, le penseur poète mauricien de langue française, vu comme un génie par André Breton au temps des surréalistes. Je décide d’aller discrètement le saluer. Il m’accueille avec courtoisie, pose son stylo, et une agréable conversation s’engage.
___________________
Georges Marbeck: Ah! l’écriture, quand elle vous tient…
Malcolm de Chazal: J’ai commencé tout d’abord pour m’amuser à écrire sur des questions économiques. Puis il y eut une cassure. Je me trouvais à un bal à Rose-Hill, faisant la cour à la femme d’un directeur de banque. Mais j’étais moi-même poursuivi par une jeune fille. Celle-ci voyait mon jeu. À la fin du bal, le champagne fut servi. Je dis simplement ceci: “Le mariage est une loterie”… Lorsque je suis revenu chez moi, un peu saoul, je consignai cette pensée dans un petit carnet rouge. Cette réflexion fut la naissance de nombreuses autres pensées qui furent publiées en plusieurs volumes.
Georges Marbeck: Ici, c’est le nu qui vous inspire.
Malcolm de Chazal: Le Nu dans l’absolu est le Plein et le Creux absolus dans l’absolue perfection de l’emboîtement, ne laissant un vide psychique nulle part... Se régénérer, c’est “s’anuder” de plus en plus afin de ressembler de plus en plus à notre Créateur... La peau est la main courante du plaisir, dont chaque pore est un échelon de l’escalier en volutes des voluptés... Les seins sont un diminutif de la hanche; la bouche est un sexe au ralenti; les bras sont des cuisses en plus petit... et ainsi indéfiniment du corps humain. Le corps humain est une succession infinie de sandwichs charnels, vus sous une infinité de faces.
Devant nous, un couple nu, allongé sur le sable. Tous les deux sont de sang mêlé, elle à l’indienne, lui à l’africaine. Ils s’enlacent, et s’embrassent voluptueusement. Nous les caressons du regard.
Georges Marbeck: Le Créateur est passé par là.
Malcolm de Chazal: Le baiser finit en pointe d’aiguille, et la volupté en éventail. Le baiser est une flèche, la volupté est un jet d’eau… le baiser est un jeu de bascule, et la volupté est un jeu de balance, le premier nous donnant le vertige en hauteur, et le second nous le donnant dans tous les sens. La volupté est partout dans le corps, en même temps, et nulle part à la fois, comme la matière est dans le fini tout comme dans l’éternité…
Georges Marbeck: Oui, parlons de la volupté. Par les temps qui courent, on ne parle que du sexe, comme on parle du foot, en termes de performance, de course au pied.
Malcolm de Chazal: La volupté met le corps en court-circuit. Dans la volupté, on sent ses orteils dans la tête, sa propre bouche un peu partout dans le corps, les genoux à la place des épaules, et les épaules dans les cuisses, les bras ayant entre-temps passé tout entiers dans le torse; et l’on chercherait vainement la place des reins: comme un bateau sans gouvernail, ils naviguent un peu partout dans le corps. Par le prodigieux déplacement de nos facultés sensorielles, que suscite la volupté – ce tremblement de terre charnel qui enchevêtre nos nerfs, prive nos sens de boussole, et nous ôte notre nord véritable – par ce déplacement de nos facultés sensorielles, la volupté fait pour un temps de notre corps tout entier un chaos, mettant en nous cette sensation confuse que doit éprouver l’enfant qui naît... la volupté, c’est tous nos sens en faisceau autour de la tige du temps... Suprême forme de plaisir.
Georges Marbeck: On nous attribue cinq sens. N’y en a-t-il pas un sixième que révèle justement la volupté?
Malcolm de Chazal: Dans la volupté, les cinq sens descendent dans le corps, laissant le sixième sens seul garder l’esprit. Si tout homme ne possédait pas à un certain point un sixième sens, le cerf-volant de l’esprit briserait ses amarres dans la volupté, l’esprit s’arracherait de terre et l’homme mourrait dans le spasme.
Georges Marbeck: Il y a là comme un effet de l’énergie cosmique.
Malcolm de Chazal: La volupté est le seul moment où l’âme se retourne dans le corps pour contempler le corps en face, et lui insuffler dans un regard ces éléments de joie universelle sans quoi la volupté ne serait rien... ce “retournement” de l’âme dans le corps psychique qui mettra le corps physique en délire, de ce retournement, la volupté puise toute son essence – frôlements de deux corps mêlés en nous, d’où gicle la caresse.
Georges Marbeck: Il y a de quoi nous donner le vertige.
Malcolm de Chazal: Normalement, l’homme se sent propriétaire de son cerveau, locataire de son corps, et sous-locataire de sa face... La volupté bouscule toutes les lois de vie. Dans la volupté, notre esprit ne nous appartient plus, nous “possédons” notre corps à plein et notre visage n’est “plus”, s’étant volatilisé dans le ciel de l’âme... Après la volupté, quand l’homme revient à lui, le premier “fait” post-volupté sera pour lui de retrouver sa face. La volupté est une syncope de la tête, et une totale “vie” du corps – comme une mort-naissance couplée dans l’absolu.
Georges Marbeck: En fait c’est un transport en apesanteur qui nous arrache à la gravité, à la lourdeur terre à terre du quotidien.
Malcolm de Chazal: La volupté est une sensation de volume d’où est absente la notion de poids, comme le couteau de la balance dont la pointe acérée porte tout le poids du balancier, mais dont l’effet de levier des deux côtés des bras est si grand, que le couteau sentira toujours un effet de volume et non son point de poids, comme s’il portait deux ballons au bout de ses deux bras inexistants, ou tel l’équilibriste, oubliant le poids de son corps par la magie de ses mouvements, se sentira par moments tel un volume “balançant” deux autres volumes d’“égale force” au bout de ses deux bras aériens; et telle aussi la planète, tellement balancée dans l’espace, qu’elle ignore tout de son poids, et ne se voit que tel un volume flottant dans l’éther. Et tel enfin l’Univers tout entier ne pèse rien dans la main de Dieu.
Georges Marbeck: Que nous soyons homme ou femme, c’est la même échappée sidérale.
Malcolm de Chazal: La femme dans la volupté éprouve une sensation de chute, et l’homme y éprouve une sensation de monté… “Danse de corde” spirituelle: l’âme de l’un avançant sur le corps de l’autre, comme sur une corde tendue au-dessus du vide de son propre corps dilué, avec le temps pour balancier… Nous croyons posséder une femme, tandis que nous sommes possédés par la volupté, ce coup de foudre spirituel traversant notre électrode de vie – la femme n’étant ici que le côté “terre” de cette “électrocution” charnelle.
Georges Marbeck: Rien à voir dans le vibrato extatique de l’absolu plaisir avec le sexe tel qu’on le montre.
Malcolm de Chazal: L’instinct de volupté est vierge, même si le sexe ne l’est pas, parce que la volupté toujours repart à neuf, même chez les plus basses prostituées. Dans le tréfonds du sexe réside l’impollué, parce que la volupté est le plus haut et le plus parfait des dons de Dieu.
À ce moment, un bruit nous fait sursauter: la sirène d’un fourgon de police que l’on voit apparaître en haut du chemin. Les quelques baigneurs présents se précipitent sur leur maillot. Malcolm de Chazal reste seul, rêveur, sous son arbuste.
––––––––
*Les propos de Malcolm de Chazal dans cet entretien sont la reprise mot pour mot de passages extraits de son ouvrage Sens-plastique.
Georges Marbeck a collaboré à la revue Recherches avec Michel Foucault et Gilles Deleuze. Il est l’auteur de Hautefaye, l’année terrible (Robert Laffont). Il a aussi publié L’Orgie, voie du sacré, fait du prince, instinct de fête, ouvrage de référence.
AUTRES GRANDS ENTRETIENS
AVEC LES ‘ANCIENS’
AUTRES GRANDS ENTRETIENS AVEC LES ‘ANCIENS’
VICTOR HUGO “Les verroteries du pouvoir”
FRIEDRICH NIETZSCHE “Libéralisme, abêtissement grégaire”
VOLTAIRE À chacun son souffre-douleur”
L’ABBÉ DE CHOISY “Heureux si j'avais toujours fait la belle...”
LOUISE MICHEL “Vive la république sociale!”
JEAN GENET “Je lui désirais une âme brutale et cruelle”
FRANTZ FANON “Il n’y a pas de monde blanc”
JULES MICHELET “Tuer l’animal... ce sanglant déluge”
SIMONE WEIL “Une docilité de bête de somme”
VICTOR HUGO “Les verroteries du pouvoir”
FRIEDRICH NIETZSCHE “Libéralisme, abêtissement grégaire”
VOLTAIRE À chacun son souffre-douleur”
L’ABBÉ DE CHOISY “Heureux si j'avais toujours fait la belle...”
LOUISE MICHEL “Vive la république sociale!”
JEAN GENET “Je lui désirais une âme brutale et cruelle”
FRANTZ FANON “Il n’y a pas de monde blanc”
JULES MICHELET “Tuer l’animal... ce sanglant déluge”
SIMONE WEIL “Une docilité de bête de somme”